Dans sa définition officielle, la balnéothérapie englobe toutes les techniques de soin utilisant l’eau à des fins thérapeutiques : sauna, hammam, jets d’eau, bains à remous, piscines thermales, etc. Cependant, en kinésithérapie, on utilise surtout le terme balnéothérapie pour désigner la rééducation en piscine.
Cette modalité de traitement suit les mêmes principes et objectifs qu’une rééducation classique, mais les exercices sont effectués dans un bassin chauffé, où le patient a pied. Immergé dans l’eau, le corps du patient paraît plus léger, ce qui facilite l’exécution des mouvements.
Quels sont les grands principes de la rééducation en milieu aquatique ?
La non-douleur et la progressivité des exercices sont des principes fondamentaux de la rééducation en piscine, similaires à ceux des programmes de rééducation à sec.
Parallèlement, effectuer des exercices dans l’eau permet de tirer parti d’autres principes liés aux propriétés physiques de l’immersion.
Tout d’abord, la résistance de l’eau s’oppose à l’avancement de tout corps immergé. Cette résistance naturelle est utilisée pour les exercices de renforcement musculaire et la rééducation à la marche.
De plus, grâce à la poussée d’Archimède, un corps immergé dans l’eau devient beaucoup plus léger que dans l’air. Cette réduction du poids apparent permet une remise en charge précoce et sans risque, en diminuant les contraintes sur les muscles et les articulations.
Une autre propriété bénéfique est la pression hydrostatique qui agit sur les parties immergées du corps, stimulant ainsi la circulation sanguine. Cette action contribue à réduire les douleurs et à améliorer la cicatrisation.
Enfin, l’eau chauffée des piscines de rééducation favorise la détente musculaire, ce qui est particulièrement utile pour la gestion du stress, la diminution des douleurs et le bien-être général des patients.