Que ce soit pour des troubles respiratoires, des malformations des pieds, des problèmes de transit ou un retard dans le développement psychomoteur, la kinésithérapie s’avère être une solution idéale pour apaiser les petits maux de votre bébé, de manière douce et efficace. En quoi consiste précisément la kinésithérapie pédiatrique ? Quels sont ses bienfaits et ses indications ?
La kinésithérapie pédiatrique se concentre sur la prise en charge des problèmes spécifiques rencontrés par les nourrissons et les enfants. Elle s’adresse à diverses affections, telles que les troubles respiratoires, les malformations congénitales et les retards de développement psychomoteur. Ce domaine de la kinésithérapie propose des traitements adaptés qui se distinguent de ceux appliqués aux adultes.
Tous les kinésithérapeutes sont formés pour travailler avec les plus jeunes, ce qui leur permet de comprendre les différentes pathologies, les techniques de rééducation et les particularités liées à cette tranche d’âge. Certains d’entre eux choisissent de se spécialiser en pédiatrie et poursuivent des formations complémentaires pour approfondir leurs connaissances dans ce domaine.
La kinésithérapie pédiatrique est capable de traiter une large gamme de problèmes de santé. Voici quelques-unes des indications les plus fréquentes :
Votre kinésithérapeute peut également vous apporter son soutien :
Ces deux derniers exemples sont classés dans la catégorie de la kinésithérapie neuromotrice, qui demande généralement un suivi prolongé.
La kinésithérapie pédiatrique offre de nombreux atouts pour soulager les problèmes de votre bébé :
La surveillance de la santé du nourrisson est habituellement prise en charge par une équipe de professionnels de la santé. Si votre kinésithérapeute détecte un problème en dehors de son domaine d’expertise, il pourra vous recommander de consulter un médecin approprié.
Le déroulement des séances est bien sûr influencé par la problématique qui vous conduit à consulter. Les troubles du nourrisson traités en kinésithérapie sont variés et nécessitent des approches diverses : kinésithérapie respiratoire, massages, manipulations passives, etc.
Par exemple, une séance de kinésithérapie respiratoire vise à libérer le nez et les voies respiratoires encombrées de l’enfant (notamment en cas de bronchiolite). Pour cela, le kinésithérapeute applique des techniques de manipulation afin d’aider le nourrisson à tousser et à évacuer les sécrétions qui entravent sa respiration.
Dans le cas d’un torticolis congénital, souvent causé par une position inadéquate dans le ventre de la mère, le kinésithérapeute procède à un bilan et initie une rééducation intégrant des étirements, des massages et des exercices actifs.
Concernant les malformations des pieds, comme les pieds bots, varus ou talus, le spécialiste travaille sur le muscle rétracté en le mobilisant, stimule le muscle étiré par des caresses sur des zones réflexes et applique un léger strapping pour maintenir le pied dans une position adéquate. La kinésithérapie s’avère généralement très efficace, avec une bonne position retrouvée après quelques séances.
Les troubles du transit peuvent être abordés par des massages pour atténuer les coliques, la constipation ou les ballonnements, et ce, dès que le cordon ombilical est cicatrisé.
La fréquence des séances varie en fonction de la gravité de la condition et de son évolution. La durée des séances est généralement entre 10 et 30 minutes, ajustée en fonction de la fatigue et de la tolérance du bébé.
De plus, les parents jouent un rôle actif durant les séances et dans le traitement global de leur enfant. Le kinésithérapeute ne se limite pas à manipuler l’enfant, mais leur prodigue également des conseils sur les positions à adopter ou à éviter et sur les bonnes pratiques pour favoriser son développement. Il peut même enseigner des techniques de massage pour aider le nourrisson à mieux digérer et à mieux dormir.
Il est courant que les parents ressentent de l’inquiétude à propos des manipulations réalisées par le kinésithérapeute sur leur nourrisson. Cependant, il n’y a vraiment pas de raison de s’angoisser ! Votre kinésithérapeute est formé à des techniques de soin adaptées, qui prennent en compte la vulnérabilité et le jeune âge de l’enfant. Une préoccupation fréquente est liée à la kinésithérapie pédiatrique. En effet, il arrive que les bébés pleurent ou s’agitent durant les séances, ce qui peut amener les parents à penser qu’ils souffrent. Toutefois, cela n’est pas le cas. En général, le kinésithérapeute a également pour mission de rassurer les parents en expliquant le fonctionnement et les objectifs de chaque technique mise en œuvre.
La rééducation pédiatrique produit d’excellents résultats. Pour les malformations, un traitement précoce, souvent associé à des interventions orthopédiques, conduit à un retour à la normale dans la plupart des cas. En ce qui concerne les massages et les techniques de kinésithérapie respiratoire, elles contribuent à améliorer rapidement le confort de votre bébé, sans entraîner d’effets secondaires.
