La cicatrice résulte d’une réparation des tissus endommagés, souvent incomplète. Elle peut se former à la suite de divers traumatismes, qu’ils soient musculaires, articulaires, chirurgicaux, ou encore suite à une brûlure ou une fracture.

Les tissus fibreux, moins élastiques, peuvent entraîner des adhérences après un traumatisme. Cela engendre des problèmes, tels qu’un blocage de la circulation, provoquant des œdèmes, ou un blocage mécanique qui limite le mouvement des articulations. Pour éviter ces complications, il est essentiel de mobiliser rapidement la cicatrice afin de réduire les adhérences et d’améliorer le drainage dans la zone affectée.

Les cicatrices peuvent être classées selon leur apparence. Les cicatrices normales sont fines, planes et légèrement rouges, sans douleur. En revanche, les cicatrices hyper inflammatoires sont plus larges, rouges et légèrement enflées, et peuvent être douloureuses. Les cicatrices hypertrophiques, quant à elles, sont épaisses, rouges et boursouflées. Enfin, la cicatrice chéloïde, qui apparaît après plus d’un an, résulte d’une prolifération excessive de collagène.

Il est possible de traiter les cicatrices lorsqu’elles affectent l’estime de soi. En effet, leur présence est souvent difficile à accepter pour des raisons esthétiques et psychologiques. Consulter un kinésithérapeute peut vous aider à améliorer l’apparence de votre peau et à retrouver confiance en vous.

Par ailleurs, les cicatrices peuvent engendrer des troubles fonctionnels. Un processus de cicatrisation mal effectué peut restreindre l’amplitude de mouvement d’une articulation, par exemple. Pour rééduquer les tissus, il est donc recommandé de se tourner vers un kinésithérapeute.

Son intervention est particulièrement pertinente pour les cicatrices résultant d’exérèses chirurgicales, de curages ganglionnaires, de chirurgies reconstructrices, ou après une tumorectomie. Cela inclut également les suites d’un cancer du sein ou les cas de peau irradiée.

Si une cicatrice vous cause une souffrance, qu’elle soit physique ou psychologique, n’hésitez pas à consulter votre kinésithérapeute.

Le traitement des cicatrices par un kinésithérapeute permet d’obtenir des résultats à la fois esthétiques et fonctionnels, tout en prévenant les complications tissulaires, qu’elles soient visuelles ou liées à la mobilité.

Ainsi, la cicatrice devient plus discrète et s’intègre mieux dans la texture de la peau. Sa teinte rouge s’atténue, et son épaisseur diminue.

La prise en charge kinésithérapique améliore aussi l’élasticité de la peau, tout en libérant les adhérences. Cela permet aux articulations de retrouver leur mobilité complète.

Les techniques de kinésithérapie aident à réduire l’inflammation cutanée, à soulager la douleur, et à stimuler la circulation sanguine et lymphatique, ce qui favorise une récupération optimisée des tissus affectés.

De plus, l’utilisation de la technologie Cellu M6 offre la possibilité de traiter des cicatrices plus anciennes pour redonner élasticité et mouvement aux tissus.

Ce traitement en kinésithérapie apporte des résultats durables, améliorant à la fois l’apparence et le confort. Il contribue aussi à restaurer la confiance en soi et à atténuer l’impact psychologique de la cicatrice.

La séance débute par un entretien entre le patient et le kinésithérapeute. Celui-ci interroge le patient sur son historique médical ainsi que sur les traitements déjà réalisés pour les cicatrices.

Par la suite, il utilise des techniques spécifiques pour le traitement des cicatrices. Parmi celles-ci, il peut effectuer :

En fonction du type de cicatrice, le traitement peut être à l’origine de certaines gênes.

Cependant, le kinésithérapeute est à votre écoute pour traiter votre peau avec le plus de douceur. Certaines techniques ne sont pas du tout douloureuses.