La chaîne cinétique dont nous parlons ici fait référence à l’ensemble de la chaîne musculaire. Elle est constituée d’un groupe de muscles interdépendants qui interviennent dans l’exécution d’un mouvement spécifique.

Principalement utilisé dans le contexte de l’entraînement ou de la rééducation des sportifs, le terme de chaîne cinétique est relativement peu familier au grand public. Étymologiquement, une chaîne cinétique fait référence à différents éléments qui se mettent en mouvement.
La chaîne cinétique dont nous parlons ici correspond à l’ensemble de la chaîne musculaire. Elle est constituée d’un ensemble de muscles interdépendants qui interviennent dans l’exécution d’un mouvement spécifique. Quel que soit le mouvement, il résulte d’une série d’événements, la chaîne cinétique, qui entraîne le mouvement des articulations et des segments fixes que sont les os.
Le corps humain est une machine véritablement fascinante où chaque détail a son importance.
Faisant partie intégrante de cette machine, l’ensemble de nos muscles constitue plusieurs chaînes cinétiques. Une chaîne musculaire est un ensemble de muscles qualifiés de poly-articulaires, car ils sont attachés à au moins deux articulations.
Par exemple, le biceps, situé à l’avant du bras, est connecté d’une part à l’articulation de l’épaule et d’autre part à celle du coude.
Quatre grandes chaînes musculaires ont été identifiées :
Le corps humain est une machine véritablement incroyable où chaque détail compte.
Faisant partie intégrante de cette machine, l’ensemble de nos muscles forme plusieurs chaînes cinétiques. Une chaîne musculaire est définie comme un ensemble de muscles dits poly-articulaires, car ils sont attachés à au moins deux articulations.
Par exemple, le biceps, situé à l’avant du bras, est relié d’une part à l’articulation de l’épaule et d’autre part à celle du coude.
Quatre grandes chaînes musculaires ont été identifiées :
Lorsque l’on évoque des exercices en chaîne cinétique ouverte, cela fait référence à un travail où le segment distal est libre (généralement les os les plus éloignés de l’articulation, comme la main ou le pied). Dans ce cas, le segment distal n’est pas en appui et ne subit aucune pression extérieure. On parle également de travail en chaîne ouverte lorsque le genou est soutenu par un appareil de rééducation et que la partie inférieure de la jambe est libre.
Travailler en chaîne cinétique ouverte signifie que l’ensemble du corps reste fixe, tandis que seuls les membres supérieurs et inférieurs sont en mouvement.
Le travail en chaîne cinétique ouverte est idéal pour cibler spécifiquement certains groupes musculaires. Les mouvements et exercices en chaîne cinétique ouverte offrent de nombreuses possibilités, notamment pour renforcer des points faibles et compenser les déséquilibres musculaires.
Grâce à la stabilité du corps, ces exercices permettent une plus grande liberté de mouvement et un meilleur ajustement des charges, particulièrement en salle de sport.
Enfin, le travail en chaîne cinétique ouverte permet de se concentrer davantage sur l’exercice lui-même et d’obtenir de meilleures sensations par rapport à la chaîne fermée.
Le travail en chaîne cinétique ouverte est largement utilisé dans le cadre de la rééducation fonctionnelle après une blessure ou une intervention chirurgicale, notamment pour les ligaments croisés du genou, mais seulement lors de la dernière phase de la réhabilitation. Ce n’est qu’après un délai de plus de trois mois suivant l’intervention, et sous certaines conditions de cicatrisation des ligaments, que le sportif pourra reprendre un travail en chaîne cinétique ouverte. Cette approche permettra notamment de re-muscler le quadriceps, qui a été au repos pendant la période de cicatrisation ligamentaire.
Il en est de même après une intervention sur l’épaule.
Le travail en chaîne cinétique fermée signifie que le segment distal est fixe ou en appui (comme le pied au sol, y compris la pointe du pied, ou la main posée sur un support).
Les exercices en chaîne cinétique fermée sont les plus proches des mouvements que nous effectuons naturellement dans notre vie quotidienne, étant ainsi plus physiologiques. Dans ce cas, c’est le corps qui se déplace tandis que les points d’appui restent fixes.
Des pompes aux tractions, en passant par les squats et les fentes, les groupes musculaires en action sont nombreux dans les exercices en chaîne cinétique fermée. Bien que ces exercices soient ciblés, le travail en chaîne cinétique fermée a des répercussions sur presque l’ensemble du corps.
Dans le cadre de la rééducation fonctionnelle, le travail en chaîne cinétique fermée est très courant en raison de ses nombreux avantages :
La qualité du travail effectué en chaîne cinétique ouverte et en chaîne cinétique fermée permet d’obtenir des résultats variés et complémentaires. Que ce soit en salle de sport avec des équipements, sur un stade sous la direction d’un coach, ou en cabinet de kinésithérapie dans le cadre d’une rééducation ou d’une prévention, chaque mouvement doit être adapté aux résultats visés. Peu importe le sport pratiqué ou le niveau athlétique du sportif, il est essentiel que les notions d’équilibre et d’harmonie prévalent.
Dans le cadre d’une rééducation fonctionnelle, seul le professionnel de santé sera en mesure de décider, au cas par cas et au fur et à mesure de la cicatrisation, du type de travail que le patient doit encore effectuer. Ce travail pourra évoluer, au fil du temps et des séances, soit en chaîne cinétique fermée, soit en chaîne cinétique ouverte.