La blessure constitue un véritable adversaire pour les sportifs. Dans cet article, nous faisons le point sur les mesures à prendre pour les prévenir.

Vous vous interrogez sur la possibilité de prévenir les blessures, en particulier celles liées au sport ? Dans cet article, nous faisons le point sur les actions que l’on peut mettre en place à cette fin. Votre kinésithérapeute est un atout majeur dans l’atteinte de cet objectif. Nous examinerons également comment le travail sur la force et l’endurance générale peut s’avérer particulièrement bénéfique pour la prévention des blessures.
Qu’est-ce que la force en endurance générale et comment contribue-t-elle à la prévention des blessures ?
Votre force-endurance désigne votre capacité à supporter des charges supérieures à 30 % de votre résistance maximale. Ainsi, lorsque vous vous entraînez en endurance de force, vous réalisez plusieurs répétitions à 30 % de votre RM. En règle générale, cela consiste à effectuer environ 25 répétitions.
Pourquoi aborder spécifiquement l’entorse de la cheville dans un article généraliste sur l’endurance de force et les blessures sportives ? Tout simplement parce que l’entorse de la cheville est l’une des blessures les plus redoutées par les sportifs, quelle que soit la discipline. Elle se produit en effet très fréquemment dans un contexte sportif et peut souvent entraîner plusieurs semaines, voire des mois, d’arrêt d’activité.
La cheville est une articulation qui peut faire l’objet d’un programme de prévention. Le travail de force en endurance générale peut cibler efficacement les muscles de la cheville, tout en étant associé à des exercices de proprioception sur des surfaces instables.
Quelle que soit la blessure que vous avez subie, il est avantageux d’opter pour ce travail de réentraînement. Les pathologies les plus couramment rencontrées sont :
Cependant, le travail de force en endurance générale peut également être bénéfique après une intervention chirurgicale au dos, un syndrome de l’essuie-glace, une fracture du coude, et d’autres blessures similaires.
Cela dépend bien sûr du type de sport pratiqué. Plus votre activité nécessitera de la force en endurance, plus il sera pertinent de l’intégrer dans une démarche de prévention des blessures.
En effet, lors de compétitions ou d’entraînements, vous serez en partie concentré sur votre technique. Cependant, vous solliciterez également votre force en endurance, ce qui impose des contraintes particulières à votre musculature, votre squelette, ainsi qu’à votre système cardiovasculaire.
Accorder du temps à la préparation physique générale axée sur la force endurance permettra de prévenir l’apparition de blessures dues à des contraintes excessives lors d’activités de force endurance.
Les sports de combat (boxe, judo, karaté, etc.) sont particulièrement exigeants en termes de force endurance pour l’ensemble du corps.
Avant d’entamer tout travail de prévention, il est primordial de procéder à un bilan de prévention. Cela permettra d’identifier les types de blessures auxquelles vous êtes le plus susceptible d’être exposé. De cette manière, votre programme de prévention pourra être davantage ciblé.
Pour ce faire, votre kinésithérapeute effectuera des tests de prévention. Ces tests consistent généralement en :
Cela permettra d’établir votre profil de risque.
La force en endurance générale peut être développée dans de nombreuses situations différentes. Cela peut se faire avec le poids du corps, à l’aide d’appareils de musculation, avec des haltères ou par le biais de travail contre résistance. Votre kinésithérapeute sera en mesure de vous montrer des exercices spécifiques adaptés :
Voici un exemple de séance type dédiée au travail des membres inférieurs :
Absolument pas ! L’objectif est de progresser graduellement dans les exercices. La douleur représente le seuil à ne pas franchir. Les exercices doivent être physiquement exigeants mais indolores. Il est normal de ressentir une fatigue musculaire, mais pas de douleur d’origine musculaire ou de toute autre nature.
Les kinésithérapeutes interviennent à la fois pour des objectifs curatifs (traiter une pathologie existante) et préventifs. En ce qui concerne les approches curatives pour les sportifs, les actions de prévention sont :
Les entraîneurs sportifs sont compétents pour encadrer les athlètes en bonne santé. Toutefois, leur formation en matière de pathologies sportives est limitée par rapport à celle des kinésithérapeutes.
Les médecins du sport, quant à eux, possèdent une bonne formation sur les blessures liées à l’activité sportive. Cependant, leur rôle se limite souvent à fournir des conseils ponctuels, réaliser des bilans et établir des traitements en cas de problème, sans un suivi régulier des sportifs.
Les kinésithérapeutes, en revanche, jouent un rôle essentiel en tant que professionnels disposant de cette triple expertise indispensable :