On désigne par rééducation du post-partum le processus de réhabilitation qui se déroule après un accouchement. En général, cette rééducation commence entre 2 et 8 semaines après la naissance et peut être pratiquée quel que soit le mode d’accouchement.

Vous venez d’accoucher et vous avez reçu une ordonnance pour des séances de kinésithérapie post-partum ? Vous vous interrogez sur ce que cela implique et sur l’importance de cette rééducation après l’accouchement ?
Voici une page qui présente :
- Ce qu’est la rééducation en post-partum ;
- Les problèmes les plus courants qu’elle permet de prendre en charge ;
- Son intérêt ;
- Le déroulement d’une séance ;
- Les résultats à en attendre.
Vous saurez ainsi pourquoi un kinésithérapeute peut vous aider dans les suites de couche.
La rééducation post-partum désigne les séances de rééducation effectuées après l’accouchement. Généralement, elle débute entre 2 et 8 semaines après la naissance et peut être réalisée par des sage-femmes ou des kinésithérapeutes. Quel que soit le mode d’accouchement (voie basse ou césarienne) ou le terme de la grossesse (prématurité ou naissance à terme), cette rééducation est assurée par des professionnels de santé formés à l’accompagnement des femmes en post-partum.
La grossesse et l’accouchement entraînent d’importants changements hormonaux. En outre, le poids du bébé et des divers éléments nécessaires à sa croissance in utero provoquent également des modifications biologiques et biomécaniques chez la femme enceinte.
Même si la grossesse et l’accouchement se sont déroulés sans complications, une rééducation post-partum est essentielle. Elle aide à prévenir le risque d’incontinence et à renforcer la sangle abdominale.
La rééducation peut également s’adresser aux femmes qui ont accouché et qui :
Voici les principaux avantages que l’on peut obtenir en suivant une rééducation en post-partum avec un professionnel de santé qualifié :
Il n’y a pas de déroulé type d’une séance de rééducation en post-partum. Cela dépendra du bilan initial du kinésithérapeute réalisé lors de la première séance. En vous posant des questions et en vous examinant, le kinésithérapeute déterminera :
En fonction des résultats de votre bilan, il vous proposera des séances qui seront centrées plus ou moins sur :
Les traitements préventifs et curatifs de l’incontinence sont assez spécifiques et peuvent inclure divers dispositifs, tels que le biofeedback ou l’électrostimulation. Dans d’autres cas, des approches manuelles peuvent être utilisées. Quoi qu’il en soit, la patiente est informée du déroulement des procédures, et son consentement éclairé est toujours requis.
L’utilisation de sondes vaginales ou d’électrodes autour du périnée n’est pas systématiquement nécessaire. Certaines femmes peuvent choisir de ne pas les utiliser.
Non, absolument pas. Quelle que soit la méthode employée, elle doit être totalement indolore. L’utilisation d’une sonde vaginale n’est pas systématique et doit, au pire, être légèrement désagréable.
Évidemment, les exercices de gainage et de renforcement musculaire peuvent être éprouvants, mais ils ne doivent en aucun cas être douloureux.
En cas de fuites urinaires ou fécales, la rééducation vise à réduire leur fréquence et leur intensité, voire à les éliminer complètement. En l’absence de ces symptômes, l’objectif est de prévenir leur survenue.
La rééducation post-partum doit également aider la jeune maman à retrouver rapidement ses activités sportives, quotidiennes et professionnelles habituelles, si elle le désire.
Les kinésithérapeutes reçoivent une formation initiale qui inclut la rééducation post-partum. Ils participent également régulièrement à des formations continues pour actualiser et perfectionner leurs compétences. Ils sont ainsi en mesure d’apporter leur expertise tant pour le traitement et la prévention des troubles urinaires ou fécaux que pour accompagner le reconditionnement physique global des jeunes mamans.